Le Parti communiste : combien de divisions ?
C’est sous ce titre à double sens que le quotidien régional de vendredi dernier, nous gratifie d’une page complète sur le 34ème congrès.
Les communistes auraient tort de se plaindre, pour une fois qu’ils occupent une pleine page.
Un bémol toutefois, l’auteur s’échine à montrer ce qui peut diviser et non pas ce qui peut rassembler avec le P.C.F. contre ce capitalisme que l’opinion dénonce majoritairement comme responsable de la crise et que Sarkozy prétend simplement pouvoir réformer.
Seule concession à la survie du Parti communiste, selon lui, les élus de terrain.
Dommage que la Nouvelle République ne vienne pas plus souvent les voir, sur le terrain justement, surtout quand ils la sollicitent.
Dommage qu’elle ne parle pas de leur action, de leurs interventions dans les assemblées élues, contre les méfaits de la société capitaliste qui fait tant de mal.
La N.R. verrait qu’ils ne sont pas aussi isolés qu’elle le prétend, qu’il existe des communistes qui luttent avec les élus, qu’il y a beaucoup de gens qui agissent aussi avec eux, sans pour autant être encartés.
Et si le renouvellement du P.C.F. partait de là, du terrain ?
Mais voilà bien quelque chose que la N.R. ne veut pas voir. Elle préfère un PCF en train de disparaitre.
Même si le plus souvent il est montré comme un parti prétendument débordé par les gauchistes de la LCR nouveau modèle révisé N.P.A., (combien de divisions chez ceux-là ?) et un P.S. (dont les divisions ne sont plus à souligner).
La Nouvelle République n’est pas qu’un journal d’information, elle écrit pour montrer qu’il y a une fatalité à la disparition du PCF.
Ceux qui luttent pour qu’une autre société remplace le capitalisme auront cœur à la faire mentir.
